Gestion du temps : la todo-list est morte, vive la todo-list !

Dans un article précédent, j’ai donné quelques limitations du système de todo-list classique comme outil de gestion du temps. Je proposais également quelques questions pour que vous preniez conscience de votre niveau de stress lié à cet outil.

Aujourd’hui, je vais donc vous donner une méthode pour gérer vos tâches qui risque de vous laisser bouche bée tellement elle est simple et rudement efficace. Grâce à elle, j’ai pu accomplir de nombreuses choses ! 🙂

L’agenda pour gérer ses tâches

L’agenda est généralement utilisé pour noter des rendez-vous avec d’autres personnes comme des réunions, des déjeuners d’affaire, des ateliers de travail avec un client, etc. Une représentation classique de l’agenda est basée sur des colonnes, une pour chaque jour de la semaine :

 

La plupart des outils de calendrier proposent cette représentation : Microsoft Outlook, KOrganizer, Evolution, Google Agenda, … Du moment que vous êtes à l’aise avec l’outil et qu’il ait un minimum d’ergonomie (glisser – déposer des rendez-vous par exemple), tout va bien.

Prenez rendez-vous avec vous-même

Prendre des rendez-vous avec des collègues ou des clients, c’est plutôt courant. Et si vous preniez rendez-vous avec vous-même pour travailler sur une tâche spécifique ?

Disons que vous avez le compte rendu d’une réunion à rédiger, vous estimez 2 heures pour cette tâche. Conformément au plan qualité de votre entreprise, vous devez le diffuser sous 48 heures, vous devez donc vous engager sur ce délai. Et pendant ces deux heures, vous ne ferez rien d’autre – a priori -, donc prenez rendez-vous avec vous-même pour effectuer cette tâche, disons mardi.

Bien ! Vous savez maintenant que Mardi à 14h vous devrez travailler sur votre compte rendu.

De la todo-list au calendrier : comment libérer votre temps !

C’est vraiment simple, chaque tâche est un rendez-vous avec vous-même. Prenez chaque item de votre todo-list et créez un rendez-vous dans votre agenda. Disons que vous avez cette simple todo-list :

- Lun. 7 nov. 10:00 Réunion #1
- Lun 7 nov 12:00 Déjeuner avec Romain
- Mise à jour des indicateurs projets
- Relecture de la proposition commerciale
- Projet #1 : revue des développements
- Appeler fournisseur pour matériel défectueux
- Voir la RH pour faire un point
- Compte rendu de la réunion #1
- Mar 8 nov 16:00 Recrutement : candidat David
- Etude du nouveau projet
- Mer 9 nov 15:00 Réunion #2
- Ven 11 nov. 10:00 Réunion #3

Cela peut devenir vite stressant, si votre boss vient vous voir et vous demande si vous pouvez travailler sur un nouveau projet, vous allez certainement répondre ‘non‘ au regard de ce que vous avez dans la todo-list. Si jamais il est très intéressant, vous accepterez mais stresserez peut-être encore plus.

Au passage, je vous invite à comprendre de manière très simple comment gérer son stress : la gestion du stress pour les optimistes et les pessimistes !

Transposons donc ces tâches dans l’agenda ! Prenez le temps d’évaluer la durée de chaque tâche individuellement, accordez-vous un minimum de marge tout de même, regardez la deadline / date de livraison et ajoutez ces tâches à l’agenda.

Voilà ! Prenez un moment pour regarder votre semaine : vous aviez une todo-list donnant le sentiment de journées bien remplies et vous avez maintenant presque la moitié de la semaine de libre ! Vous êtes désormais disponible et serein pour ce nouveau projet ou bien vous pourrez partir plus tôt vendredi pour votre escapade du weekend.

C’est également la fin des soirées, nuits, weekends à penser à ce que vous aurez à faire le lendemain, dans quel ordre, vous demandant si vous aurez le temps de tout faire dans les temps. Vous pouvez maintenant quitter le boulot physiquement et mentalement à la fin de la journée, l’esprit libre des tâches à faire puisque tout est indiqué dans votre agenda pour les jours suivants.

Utilisation au quotidien de votre nouvel agenda

Maintenant que vous avez mis en place votre agenda nouveau, vous savez exactement ce que vous avez à faire, combien de temps vous allez y passer et quand vous allez le faire pour tenir vos engagements. Eprouvons la méthode avec des situations concrêtes :

Nouvelles tâches, nouveaux rendez-vous

Chaque nouvelle tâche identifiée est donc à ajouter comme rendez-vous dans votre agenda. Souvent les nouvelles tâches proviennent des emails que l’on reçoit (voir à ce propos quelques bonnes pratiques sur la gestion des emails). Prenez le temps de bien comprendre le contenu de la tâche afin de pouvoir l’évaluer notamment en durée : y’a-t-il un livrable ? dans quel format ? quel contenu ? etc. Et surtout, demandez la deadline qui va avec si elle n’est pas précisée.

Jonglez avec les boîtes – déplacez vos tâches et restez flexibles

Chaque tâche est une boîte d’une certaine taille que vous pouvez bouger où vous voulez dans votre agenda. Votre boss veut vous voir Mardi à 13h, pas de problème, voyez si vous pouvez déplacer le point RH plus tard dans la semaine, à mercredi après-midi par exemple et déplacez la boîte. Vous êtes donc disponible pour votre boss sans stresser de ce que vous avez à faire.

Défendez-vous contre les voleurs de temps

Tout le monde a déjà eu un collègue qui venait vous demander de l’aide toutes les 5 minutes, venait vous poser des questions sur le pourquoi de l’univers ou tout simplement venait vous filer une patate chaude qu’il n’avait pas envie de gérer prétextant un manque de temps. On les appelle les voleurs de temps.

Disons que vous avez une semaine plutôt remplie mais bien organisée grâce à votre agenda. Vous avancez bien dans votre travail jusque-là. Un collègue arrive et vous demande si vous pouvez traiter le dossier urgent (comme beaucoup) qu’il a peut-être oublié dans un de ses emails et qu’il a retrouvé ce matin. Vous jetez un oeil à votre agenda et dites :

« J’ai 2 heures de libre demain après-midi et 1 heure vendredi, voilà ce que je peux t’accorder. »

Il sera peut-être sceptique et vous dira que ce n’est pas assez, que vous devriez faire un effort, que c’est un dossier important, etc. Montrez-lui votre agenda ! Vous avez aussi vos engagement à respecter et à moins de demander à votre boss d’arbitrer, vous devez vous y tenir. Il est fort possible qu’en voyant votre agenda, il aille voir quelqu’un d’autre .. Vous n’avez pas dit non, vous avez même proposé un peu de temps pour l’aider !

Vous ne direz plus jamais « non » (si vous y arriviez) !

Votre chef vous fait tellement confiance désormais – vous êtes devenus très fiable – qu’il vous demande de travailler sur un dossier critique de 2 jours qui doit être terminé vendredi. Mais vous avez un autre dossier en cours à livrer vendredi également. Lequel choisir ?

Qui mieux que votre chef peut décider des priorités ? demandez-lui !

– Vous : Chef, j’ai déjà ce dossier à terminer vendredi, et cela me prend également 2 jours de boulot. Lequel dois-je faire en priorité ?

– Votre boss : celui-là bien sûr, c’est urgent !

– Vous : ok, donc l’autre, je pourrais le livrer … (vérifiez votre agenda ..) mercredi prochain, ça te va ?

Votre boss : Uhh … oui .. ok

Que s’est-il passé ? vous n’avez pas dit « non », votre boss a décidé lequel des deux dossiers était le plus urgent. Par ailleurs, vous avez re-négocié la date de livraison de votre dossier en cours. Sans quoi, il aurait pu vous tomber dessus pour vous demander pourquoi ce premier dossier n’a pas été terminé comme prévu vendredi en plus du nouveau. Vous avez donc anticipé le problème (et sauvé votre weekend). Ce mécanisme vous permet de demander un report de délai à un autre collègue, à un client, etc.

Futur … et passé !

Au fur et à mesure de la journée, vous effectuez les tâches et vous les mettez à jour en fonction ce qui s’est réellement passé (temps réel passé, changements de tâches, tâches imprévues, etc.). De cette manière, vous tracez votre temps et vous pouvez :

– voir combien de temps vous avez passé sur une tâche le mois dernier pour estimer quasiment la même cette semaine

retrouver quand vous avez rencontré pour la dernière fois un client particulier

dire tout simplement combien de temps vous avez passé la semaine dernière sur chacun des projets et on sait que les chefs adorent ce genre d’information 😉

C’est utile n’est-ce pas ?

Plus vous l’utilisez et plus vous êtes efficace !

Cela s’appelle l’amélioration continue : à chaque fois que vous faites une erreur, vous en tirez les leçons. Disons que vous avez une tâche récurrente, par exemple vérifier des données, ce qui peut être fastidieux et long. Vous avez planifié 2 heures.

Mais voilà, vous avez finalement passé 3 heures sur cette tâche car vous vous étiez engagé donc vous finissez peut-être plus tard ce jour-là mais vous savez maintenant que la prochaine fois vous aurez besoin de 3 heures.

Vous avez passé une heure et demie sur cette tâche ? Super ! faites une pause ou prenez de l’avance sur votre agenda pour partir plus tôt. Et la prochaine fois vous planifierez peut-être une heure et demie (ou une heure 3/4 sait-on jamais ..).

Dans le prochain article, je montrerai comment passer encore à la vitesse supérieure avec cette méthode !

(Post available in English)

31 réflexions au sujet de “Gestion du temps : la todo-list est morte, vive la todo-list !”

  1. Tu m’avais déjà parlé de cette méthode lorsque nous travaillions ensemble… J’ai tenté de la mettre en application, mais j’ai beaucoup de mal…

    Par exemple, lorsqu’arrive une demande urgente sur un projet que je gère (que çe soit par e-mail (je suis trop réactif aux e-mails, je suis en train de corriger ça) ou par téléphone), je suis bien obligé de travailler dessus pour ne pas planter le projet : comment faire lorsque je suis en plein milieu d’une autre tâche ? Je divise cette autre tâche par deux ? Je refuse de faire l’action urgente ?

    Par ailleurs, je trouve cette méthode assez contraignante et « abrutissante » : même si c’est toi qui décide de l’organisation de ta journée, n’as-tu pas l’impression de te sentir « robotisé », à devoir effectuer telle tâche à telle heure, conformément à ce qui a été prévu dans ton agenda ?

    Si tu as deux tâches avec la même priorité, tu les placeras certainement dans un ordre arbitraire dans ton agenda… Mais si à un moment donné tu n’es pas motivé pour faire telle tâche mais que telle autre te motiverait ? Tu n’as plus moyen d’arbitrer entre deux (ou trois ou quatre) tâches de même priorité au moment de te mettre à travailler…

    Qu’en penses-tu ?

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    • Le troisième article t’apportera peut-être des réponses mais voici déjà quelques éléments :

      – Pour la demande urgente, c’est toujours très relatif. Tu serais en réunion de lancement pendant 2 heures avec un client important, ton urgence attendrait la fin de la réunion, non ? bien sûr il y a toujours des imprévus, et il y a moyen de les gérer, j’en parlerai la semaine prochaine.

      – Je peux comprendre que tu puisses trouver ça « robotisé », donc c’est important de prendre du recul régulièrement pour voir où on va. Mais le côté structuré t’évite les digressions, les « préférences » de tâches (il y a toujours des choses qu’on préfère faire .. 🙂 ), etc. Et je déconseille de faire ça 100% du temps, temps perso compris, là, ça devient abrutissant ! (j’ai testé ..).

      – L’agenda est toujours dynamique, rien n’est figé (et c’est ça qui peut te faire dire que c’est robotisant), tu peux jongler avec les boîtes comme tu l’entends, t’es le maître à bord, si tu préfères faire la tâche de de 16h avant celle de 14h libre à toi :-). Du moment que tu respectes tes engagements, tu fais ce que tu veux.

      Après, on aime ou on n’aime pas, faut se sentir bien avec la méthode pour bien l’utiliser.

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  2. Bonjour,
    Je pense qu’il ne faut pas confondre gestion des tâches et gestion du temps.
    Et en ce qui concerne la gestion des tâches, il y a tâches et … tâches. J’entends par là savoir distinguer ce qui est important de ce qui l’est moins. Or si on utilise une gestion de temps (l’agenda) pour gérer ses tâches, on risque de mettre toutes les tâches au même niveau d’importance, et de les caser au premier trou libre dans l’agenda.
    je pense qu’il vaut mieux, sur une semaine, s’aménager du temps pour gérer ce qui est important et doit être réalisé dans un délai défini, et passer aux autres tâches dès qu’on a du temps libre. Et si une tâche non importante est reportée de manière récurrente, peut-être est-ce parce qu’elle n’a pas lieu d’être finalement?
    En complément de l’article, je vous propose celui-ci : http://www.bonplan.reflexaupoing.fr/2012/05/gerer-ses-taches-productif/
    A vous de voir ce qui vous convient..
    Bonne journée.

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    • Bonjour Pascal !

      merci pour ton retour. Ce qui me gêne avec ton tableau, c’est qu’on retrouve certaines limites que j’aborde dans le premier article : multiples relectures, comment prioriser parmi les prioritaires pour respecter les deadlines, quelle est la durée, …

      C’est pour cela que pour moi la gestion des tâches et la gestion du temps sont intimement liées. Le fait que les tâches soient projetées dans le temps – à la fois en charge et en délai – te donne tacitement une priorité, et donc un niveau différent. Sinon comment savoir si avec de nouvelles tâches typiquement urgentes, on va tout de même pouvoir respecter nos engagements de la semaine ?

      Je te rejoins complètement sur ta question : si je me rends compte que je déplace une tâche régulièrement dans mon agenda, je me pose la question de savoir si finalement elle a lieu d’être.

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      • Après avoir utilisé la todo list sous forme de post-it puis fichier informatisé, c’est effectivement en posant des tâches dans mon calendrier que j’arrive à gérer au mieux mes activités. Sur la gestion de l’importance de ces tâches j’impose un code couleur sur mon scheduler outlook… ce qui me permet de checker rapidement les tâches non prioritaires lorsque j’ai besoin de plus de temps pour gérer les plus urgentes. Idem pour les tâches récurrentes…

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        • Utiliser des codes couleurs c’est utiliser son « cerveau droit » en plus du « cerveau gauche » qui lui va lire le texte des tâches, ça augmente la rapidité de traitement comme vous dites.

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  3. Le système est intéressant quand une personne est concernée. Mais que faire quand on doit aussi suivre les actions d’autres acteurs d’un projet ?

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    • Plusieurs manières :
      – soit l’action est tracée par mail et ton suivi est assuré par une méthode de suivi des emails
      – soit tu planifies une tâche suivi d’action (voir l’article suivant)
      – soit il peut s’agir directement d’un point projet planifié avec ces acteurs à une fréquence adaptée, typiquement réunion de suivi projet hebdomadaire etc.

      Aurais-tu un exemple plus précis ?

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  4. Prendre des RDV avec soi-même…

    Que du bon sens, mais il faut le faire.
    Parfois j’y arrive, d’autre fois un peu moins bien…

    Pour les voleurs de temps et la gestion des interruptions, j’ai une méthode que j’aime bien.

    Je ne dis pas « Non » ou « Oui mais » (qui revient au même).
    Je dis « Oui et… » (et je propose un RDV différé dans le temps de quelques heures)
    C’est assez magique. Les interruptions vont baisser de 75% assez rapidement si vous savez vous y tenir.

    (Respectez votre temps et on respectera le votre).

    Bravo pour cet article très complet !

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  5. Utiliser un agenda peut-être perçu comme « rigide » par certains, mais pour d’autres (comme moi), prendre rdv avec soi-même, c’est la garantie de faire cette tâche et ça a le côté rassurant de « ce qui est encadré ».

    C’est l’éternel débat de ceux qui vivent au jour le jour et de ceux qui préfère planifier…chacun fait avec sa personnalité.

    Pour en revenir au calendrier, j’utilise déjà la liste de tâche de gmail, sais-tu s’il y a un process automatique, pour faire afficher une tâche automatiquement dans le calendrier (par exemple, à partir du moment où on lui donne une deadline ?).

    Pour l’instant, je joue avec une énième liste qui reprend chaque jour de la semaine _week-end aussi_, où je copie colle (en début de semaine) des tâches en provenance de mes multiples projets (selon la priorité).

    Quand vient une urgence, je m’adapte…

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    • Je ne crois pas qu’il y ait de process automatique pour basculer les tâches de la todo de google vers le calendrier. J’avais regardé à une époque comment marchait la todolist de google, ça m’avait paru assez limité.

      Pour des tâches avec une priorité moindre ou sans deadline comme du travail de fond ou récurrent, je les mets dans l’agenda avec une couleur discrète. Si je dois replanifier, je sais que les tâches avec la couleur plus discrète sont moins prioritaires et peuvent être déplacées sans problème. Ca m’évite de lire leur contenu.

      Ca reste encore un point que j’expérimente, je ne suis pas complètement satisfait de cette méthode 🙂

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  6. j’adhère à 100 % avec ce qui est dit ici. Prendre « rendez-vous » avec soi-même ca n’est finalement qu’une façon de signifier que mon temps a au moins autant de valeurs que celui des autres, que celui de ceux qui pensent, en m’interrompant, que leur temps est plus précieux que le mien.

    Je suis aussi 100 % d’accord avec l’idée que l’urgence est très relative. Ce mot n’est souvent qu’une façon grossière de faire passer ses priorités au détriment de celles des autres.

    Ce sont autant de thèmes que j’aborde dans mon blog : http://www.gestion-organisation-temps.fr/

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    • re_Bonsoir ! Je suis entièrement d’accord avec vous il y des appels au loups Mais si je mets URGENTTTT c’est qu’il y a le feu J’ai un montage vidéo qui doit être arrivé pour le 6 octobre.aux USA

      Le téléphone en rade, le projet prend du retard et là j’en ai assez !

      Donc je persiste et signe HEEEELLLLLLLLLLLLLPPPPP me merci

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  7. Merci pour cet article très intéressant

    Pour gagner du temps au travail, j’utilise « Beesy ». C’est une application professionnelle qui à partir d’une prise de notes structurées en réunion (gérée par l’application) génère des listes de tâches qu’on peut parcourir par type d’actions, personnes ou projets. Le compte rendu et la mise en forme professionnelle sont générés automatiquement grâce à la prise de notes et on peut l’envoyer par à tous les participants . Le gain de temps est considérable. Je recommande Beesy à tous ceux qui organisent ou participent souvent à des réunions de travail.(http://www.beesapps.fr/note-ipad-beesy/)

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  8. hihi, je pensais que tout le monde faisait comme ça. C’est un emploi du temps comme au Lycée.
    J’ai quand même une sorte de liste de taches sans urgence et rapides à executer, et je planifie des moments pour puger cette liste, et quand ce moment arrive, j’épuise autant que je peux toutes ces petites tâches.
    Quand je marque un rendez vous dans l’agenda, j’essaye de penser et de planifier toutes les tâches accessoires à ce rendez vous (Préparation, lecture de documents, envoi de mail à moment précis, redaction de compte rendu, tests etc…)

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  9. Jean-Philippe,

    Bravo pour cet article bien construit, qui fait lui-même suite à une réflexion antérieure assez poussée !

    Comme le montrent les différentes interventions, à chacun son organisation et sa gestion du temps, et je reste curieux envers toutes les méthodes ou astuces qui fleurissent ci et là, car je pars du principe que c’est en piochant et en expérimentant qu’on arrive à un résultat satisfaisant pour soi (d’où ma démarche autodidactique) !

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  10. Bonjour, j’adhère totalement au principe, et je l’applique au quotidien. Mais, pour enrichir le périmètre de la réflexion, comment faites-vous pour planifier dans l’agenda des tâches qui nécéssitent qu’on y travaille plusieurs fois tout en gardant la maitrise de la tâche globale ? Et comment faites-vous pour voir quels sont tous les créneaux de temps qui correspondent à une même tàche, ou à un même groupe de tâches (projet) ?

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    • Bonjour,

      qu’entendez-vous exactement par « garder la maîtrise de la tâche globale » ? quel est votre objectif ? mesurer le temps passé au global par exemple ?

      Généralement, je décompose la tâche pour estimer sa durée puis je la planifie sur plusieurs jours si besoin en fonction des contraintes (pré-requis à fournir, deadline à respecter, relecture intermédiaire, …) je préfixe le libellé des tâches par des mots-clés pour les identifier plus facilement (par exemple pour une avant-vente pour le client A : AV-A).

      Pour les identifier, je joue également avec les couleurs en plus des préfixes des libellés, il y a un dosage à trouver pour que ça reste lisible car j’utilise les couleurs pour la notion de contrainte associée à la tâche (non déplaçable, transport, …). Cela me convient mieux comme ça, chacun ses goûts ensuite.

      Après, encore une fois, tout dépend de l’objectif que vous recherchez. Je sais que certains outils permettent d’affecter une catégorie aux tâches et de proposer des récapitulatifs automatiques du temps passé en fonction de cette catégorisation (korganizer par exemple) mais on bascule du côté du timetracking et on sort de l’agenda « classique ».

      Jean-Philippe

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  11. Bonjour, merci pour votre réponse.
    En fait, je rêve d’un outil de gestion des tâches permettant de définir, en plus de ce que beaucoup font déjà comme fonctions standards, la planification de chaque tâche (=quels sont les dates et créneaux horaires durant lesquels je vais travailler sur la tâche), et que ces créneaux soient insérés dans l’agenda en lien avec la disponibilité. Et qu’en modifiant la planification dans les tâches cela mette à jour l’agenda et vice-versa en modifiant les créneaux horaires dans l’agenda cela modifie la tâche.
    Donc avoir du côté tâches (ou projet) une vision de tout ce qui doit être fait, des dead lines, de la planification concrète et de pouvoir modifier.
    Et d’avoir du côté agenda la vision charge et disponibilité quotidienne et là aussi de pouvoir déplacer ce qui doit l’être.

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    • Bonjour Loix21,

      si je comprends bien vous cherchez une passerelle entre une planification projet et une gestion du temps individuelle. C’est donc principalement une question d’outil, n’est-ce pas ?

      J’aurais tendance à dire qu’on peut vite tomber dans l’usine à gaz, et ne plus avoir de recul sur ce qu’il se passe ; de manière générale, je déconseillerai de vouloir automatiser l’affectation de tâche. Cela dit, je partage votre rêve si la solution le fait de manière pertinente.

      Apparemment, Microsoft Project permet de s’interfacer avec Outlook. Attention à bien maîtriser l’outil et à toujours garder un peu de recul sur ce qu’il fait automatiquement.

      Si jamais vous mettez en place une telle solution, je serai preneur de votre retour d’expérience.

      Jean-Philippe

      Répondre
  12. Bonjour Jean-Philippe,

    Merci pour cet excellent article ! Ceci me permet d’appliquer de nouvelles corrections dans ma gestion du temps ! Il est vrai que l’agenda est un outil très pratique pour la gestion des tâches !

    Je l’utilisais auparavant et il est juste qu’il offre la possibilité d’être plus réactif pour des prises de décisions quant à l’importance des tâches. D’ailleurs en constatant comment je suis débordée en ce moment, je pense que je vais revenir vers cette bonne méthode !

    J’apprécie ta façon de ré-négocier avec le bosse l’urgence des tâches ! Et oui, dans ce cas c’est lui qui prend les décisions ! Génial 😉
    Ça va marcher également avec des clients trop impatients !

    Merci pour ces supers idées !
    Oxana

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    • Bonjour Oxana,
      pour la re-négo avec le boss, c’est hyper-efficace, je me rappelle d’un voisin dans l’open space qui avait assisté à un échange à ce sujet entre moi et mon boss. Il est venu me voir dans la foulée pour savoir comment j’avais fait :-).
      Merci pour ton commentaire.
      Bonne continuation !
      Jean-Philippe

      Répondre
  13. Juste un clin d’oeil : j’enseigne la pratique que tu décris depuis 10 ans auprès de mes clients. J’ai d’ailleurs mis en ligne un document très complet (65 pages) sur le sujet sur mon blog. Quand j’étais salarié, j’étais champion de la gestion du temps, de la délégation, de la maitrise des chronophages, de la sortie du réflexe de la lifophilie (last in first out). J’en ai donc fait une partie de mon commerce de consultant.

    Cependant, et c’est paradoxal, je suis devenu cordonnier mal chaussé. Là se présente le grand challenge de la rigoureuse discipline personnelle, quand on est son propre patron indépendant.

    Bref, je partage et comprend tous les principes. Il reste à trouver la version efficace pour le consultant indépendant. Je suggère un travail sur la discipline…

    Répondre
      • Bonjour Stéphane,

        je ne partage plus ce document car je ne l’ai pas écrit moi-même. Son auteur m’en a transmis l’usage pour l’animation de mes séminaires, mais a souhaité qu’il ne reste plus en téléchargement. Sorry…

        Vous pouvez récupérer « 7 clés pour devenir un super manager » sur mon site. Bonne lecture.
        Bien cordialement,

        Laurent

        Répondre
  14. Bonsoir, ou bonjour c’est au choix

    J’ai une erreur de manipulation avec mon agenda (j’ai un cinkpeax2)

    . En automatisant une tâche régulière 1 fois par semaine sauf pour 2 dates. J’ai voulu effacer ces deux dates qui finalement m’ont effacé tous mes rendez-vous et Comment puis-je retrouver mes rdv à partir de début le 22 octobre ?
    Merci

    Répondre
  15. Bonjour. Merci pour cet article très instructif et qui me rappelle quelques souvenirs : je suis à la retraite depuis 7 ans mais j’ai été manager et été connu pour l’efficacité de sa gestion du temps, notamment lorsque j’assurais la direction du service réponses aux appels d’offre. J’ai, depuis, lâché prise et sans doute trop. J’aurais dû écouter les conseils d’un collègue américain qui lors de la petite cérémonie de départ m’avait glissé : « continue to manage, my friend ». Mais j’avais alors senti comme un besoin de respiration de la vie, de temps impromptu avec les autres, amis et famille, etc.
    Je suis devenu totalement désorganisé mais je vais revenir à votre méthode.
    Vous pardonnerez ce long préambule nostalgique. Voilà ce à quoi je voulais en venir :
    1 ) J’appliquais votre méthode sur le plan collectif pour le service réponse aux appels d’offre à l’aide d’un tableau 15 jours tournant, situé à l’entrée du service, à la vue de tous, et sur lequel toutes les tâches étaient mentionnées par les membres du service, la secrétaire étant chargée de la police. Lorsqu’un ingénieur avait un imprévu ou était absent, les autres prenaient automatiquement le relais pour assurer la continuité. Cela facilitait également les relations avec le haut management ainsi que vous le mentionnez !
    2) J’avais en sus, sur le plan personnel, un classement des tâches suivant 3 critères : importance, urgence, durée avant de les porter sur mon agenda
    – pas important : je ne traite pas !!!
    – urgent et court : à traiter en priorité
    – urgent et long : je renégocie
    – non urgent et cour : à traiter de suite pour ne pas oublier
    Voilà, je voulais vous faire part d’une expérience, maintenant ancienne.
    Cordialement
    – non urgent et long : je découpe en petites tâches

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